Entre autres choses, les participants à la Convention de la Province polonaise de la Congrégation des Pères mariaux, qui a eu lieu du 19 au 22 novembre, se sont concentrés sur l'identité de la Congrégation des Pères mariaux de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie
Il a parlé des conclusions et des découvertes les plus importantes de la convention Pr. Dr. Tomasz Nowaczek, MIC, Supérieur Provincial de la Congrégation des Pères Marials :
Les principales conclusions de la convention sont très simples, car elles doivent se rapporter à la vie pratique. Si nous parlons des constitutions de la Congrégation des Pères mariaux comme d'une règle spécifique pour vivre l'évangile de notre Seigneur Jésus-Christ, nous essayons de voir quelle est la ligne charismatique de nos constitutions, c'est-à-dire comment se manifeste le mystère de l'Immaculée Conception en eux, comment ils nous recommandent de vivre simplement ce mystère. Comment les traduire en pastorale ? Pour les groupes que nous gérons ? Comment former nos adeptes - séminaristes, novices, postulants ? La conclusion générale est que, selon la liturgie de la parole d'aujourd'hui, nous prenons conscience d'un certain kairos, c'est-à-dire le moment où l'Esprit Saint nous visite, nous donnant une meilleure compréhension de notre propre identité, centrée sur le mystère de l'Immaculée Conception. Cela nous permet de nous situer en tant que loi, d'abord en tant qu'individus, puis en tant que communauté, dans les besoins spécifiques de l'Église de notre temps.
Les thèmes suivants ont émergé lors de la journée de récollection :
- La question de la prédication de la foi, quand les Mariens vont dans le monde, ils vont en tant que prédicateurs et inspirent la foi aux gens. C'est l'un des aréopages, tel qu'il a été caractérisé lors de la journée de recueillement, dans les aréopages d'aujourd'hui, et donc la situation de besoins spécifiques et d'opposition spécifique du monde d'aujourd'hui.
- Formation de la jeunesse. Nous étions préoccupés non seulement par le fait qu'il n'y avait pas de jeunes, mais par la question de savoir comment les accompagner. Nous essayons aussi de le lire dans la mission charismatique spécifique des Mariens. D'autant plus que notre fondateur s'est occupé des pauvres, socialement défavorisés et non qualifiés, c'est-à-dire ceux qui n'avaient pas d'éducation de base ou de catéchèse de base, afin d'enseigner aux non qualifiés et de leur donner la possibilité de se développer.
- Le troisième sujet, très important, ce qu'on appelle aujourd'hui un continent méconnu, pas assez pénétré, ce sont les médias sociaux. Non seulement des jeunes, mais aussi des personnes d'âge moyen et même très avancées y sont présentes. Nous sommes dans une situation étrange parce que nous ne les avons pas dans nos temples.
Ce sont les gammes dans lesquelles nous commençons à opérer. Il vaut la peine d'ajouter ce qui est apparu le deuxième jour de la convention dans la conférence du P. prof. dr hab. Piotr Kroczek, qui est l'inspecteur des données personnelles dans l'Église. Il a souligné que l'Église est en retrait, c'est-à-dire que le monde de l'extérieur lui impose un récit spécifique, nous sommes présents dans ce récit, pas nécessairement de manière positive. Un exemple est, par exemple, les choses liées à l'infraction contre le commandement VI, mais cela ne signifie pas que toute la réalité de l'Église se limite uniquement à la réalité pécheresse. Ce n'est pas une vraie image de l'Église, ce n'est pas une image de l'Église. C'est un fait que nous regrettons et pour lequel nous devons également des excuses et une réparation. C'est un exemple d'un tel récit évoqué avec lequel nous devons entrer en dialogue, en abandonnant ce qu'il y a de beau, de bon et de positif dans l'Église.
Je pense que ce sont là les conclusions pratiques de cette convention, mais je voudrais en souligner une autre. C'est une autre étape importante dans la construction de notre conscience et de notre identité religieuses, car au cours de cette convention, nous avons consacré beaucoup de temps aux constitutions, qui ont été renouvelées lors du 57e Chapitre général à Rome en 2017 et approuvées en septembre de cette année. Maintenant, nous sommes en train de mettre en œuvre ce contenu, dont l'élément le plus important est la partie I, en faisant ressortir qui sont les Mariens, quel genre de communauté ils sont dans l'Église, ce qu'ils font. Ce moment identitaire doit être mis en évidence, c'est un processus qui est enclenché et qui durera des années.